Juliette di Giorgio est la nouvelle directrice de Dialogai. Elle a succédé depuis la fin du mois de septembre à Mathilde Captyn qui a dirigé notre association depuis 2011. Elle a souhaité se présenter à vous à travers 3 questions.
Quel est ton parcours?
Je suis née et j’ai grandi à Genève où j’ai étudié jusqu’à l’université. J’ai ensuite choisi de poursuivre mon cursus à l’université de Lausanne où le programme de Sciences sociales était plus à libre choix. Je me suis orientée sur les représentations sociales et la violence institutionnelle particulièrement et j’ai complété ma formation en Sciences politiques. Durant mes études j’ai travaillé pour Carrefour Prévention et en foyers pour adolescents et jeunes adultes, entre autres, puis j’ai œuvré dans la protection de l’adulte en parallèle à mes activités associatives dans le domaine de la migration mais aussi de l’intégration des plus jeunes. J’ai ensuite découvert le travail social communal et j’ai dernièrement eu la responsabilité d’une équipe d’assistants sociaux au sein d’un service social mêlant assistance publique par la délivrance de prestations financières à un accueil tous publics.
Quelles discriminations considères-tu comme inacceptables en 2018?
Toutes les discriminations sont inacceptables. C’est valable pour aujourd’hui comme pour hier et pour demain. Personne n’a à juger qui nous sommes et qui nous voulons être, personne n’a à être discriminé pour qui il est. Etre qui nous sommes c’est être riche, de nos différences toutes complémentaires.
Les associations vivent souvent une crise de mobilisation de la part de leurs membres. Comment remédier à cela?
Je pense qu’il faut impliquer les membres dans les activités de l’association, je n’ai pas encore réfléchi en détail à quel programme je souhaite leur proposer pour leur donner envie de se mobiliser mais c’est effectivement un des gros défis associatifs que je vais chercher à relever.