La BD n’a pas peur du mélange des genres

BD

A l’exception du feuilleton de Thomas Cadène, « Romain et Augustin, un mariage pour tous« , à paraître aux éditions Delcourt, la réalisation de tous ces livres a commencé bien avant le vote de la loi Taubira et les manifestations du printemps. C’est bien l’air du temps qui est saisi dans ces BD. Et ce n’est pas seulement l’homosexualité qui est abordée, mais la question du « genre » qui est posée. Pas seulement l’orientation sexuelle des personnages, mais ce qui définit la féminité et la virilité, les modes de vie, etc.

Rappelons aussi que  « La vie d’Adèle«  d’Abdellatif Kechiche est au départ une bande dessinée de Julie Maroh, qui a pour titre « Le bleu est une couleur chaude« . La BD ressort pour coller à l’actualité cinématographique.

La grande bande dessinée qui a mis des images sur le désir homosexuel, c’est « Le journal » de Fabrice Neaud. Ce journal court sur plusieurs centaines de pages. C’est une œuvre autobiographique qui n’a pas de fin. Et c’est un chef d’œuvre de la bande dessinée.  « Le journal » de Fabrice Neaud est édité chez Ego comme X.