LGBTIQ …A ! Une nouvelle différence sexuelle à défendre : les asexuxé-e-s.

La longue liste alphabétique qui accompagne de plus en plus souvent le nom de nos associations va-t-elle s’allonger d’une lettre supplémentaire ? Un A pour asexuel-le-s …

Depuis la Asexual World Pride Conference 2012, première conférence mondiale non académique sur l’asexualité, qui s’est tenue le 8 juillet dernier à Londres, les personnes asexuel-le-s revendiquent un statut de minorité sexuelle : «Nous voulons que l’asexua­lité soit reconnue comme les autres formes de sexualité et non comme un trouble ou quelque chose dont les gens devraient avoir honte» (David Jay, fondateur de AVEN – Asexual Visibility and Education Network) .

Qui sont les asexuel-le-s?

Des personnes qui n’éprouvent aucune libido et qui n’entretiennent pas de rapports charnels, sur une période allant de plusieurs années à une vie en­tière. Ils/Elles n’ont pas de rapports charnels et réclament que cela soit considéré comme une orientation sexuelle. « Contrairement à l’abstinence qui est un choix, l’asexualité est une orientation sexuelle. Les asexuels ne ressentent pas d’attirance sexuelle pour autrui, ils n’éprouvent donc aucune envie ni besoin d’interagir sexuellement avec autrui et ne souffrent aucunement de se passer de relations sexuelles. » (Réseau d’entraide des asexuels francophones et information sur l’asexualité)

Selon une étude de 2004,  1% de la population mondiale serait concernée, soit 70 millions d’individus.

Source : 20minutes