Fossé dans les ressources
Des progrès importants ont été accomplis puisque, selon les derniers chiffres de l’Onusida, plus de 8 millions de personnes contaminées par le VIH prenaient des antirétroviraux fin 2011 dans les pays à revenus bas et intermédiaire, notamment en Afrique subsaharienne, région la plus touchée. Mais ce nombre record ne représente encore que 54% des 15 millions d’infectés qui en ont besoin.
Le fossé dans les ressources pour étendre l’accès aux antirétroviraux pour ces personnes reste une préoccupation majeure des responsables sanitaires, dans un contexte de contraintes budgétaires des pays donateurs.
Nouvel élan global
Ainsi la conférence de Washington sera l’occasion d’une mobilisation plus forte, surtout des politiques, pour élargir l’accès aux traitements, mais aussi pour poursuivre la recherche sur le VIH. Pour le professeur Françoise Barré-Sinoussi, co-lauréate du prix Nobel de médecine pour l’identification du VIH et d’autres imminents virologues, guérir l’infection paraît possible avec les progrès scientifiques accomplis et un nouvel élan global pour mobiliser talents et ressources.
L’ancien président américain Bill Clinton, son épouse Hillary, secrétaire d’Etat, le fondateur de Microsoft Bill Gates et le chanteur Elton John figurent parmi les personnalités attendues à la conférence.
ats/vkiss
OUVERTURE DES ETATS-UNIS
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