Dans la communauté LGBT américaine, un fossé se creuse entre privilégiés et marginalisés

INVISIBLE: LGBT Youth Homelessness.

Depuis l’obtention du mariage pour tous aux Etats-Unis, l’écrivain et chercheur Colin Walmsley n’a pu s’empêcher de remarquer qu’un fossé s’était creusé dans la communauté LGBT. Selon lui, la tolérance croissante dont profitent les homosexuels, bi.e.s et lesbiennes les plus privilégié(e)s, ne profite pas aux plus vulnérables : les transgenres, les plus pauvres, les sans-abris, les Noirs et les personnes d’origine hispanique.

 

 

« Alors que la culture gay blanche et cisgenre est devenue non seulement socialement acceptable mais également largement marquetée et commercialisée, les intérêts des classes moyennes et bourgeoises sont devenus intrinsèquement liés à la gentrification d’espaces historiquement gays et par conséquent la criminalisation des personnes transgenres, sans abri ou non-blanches », regrette Colin Wamsley.

Greenwich Village, quartier LGBT de New York, en est devenu le théâtre par excellence à mesure que les plaintes des résidents contre la présence de ceux qu’ils marginalisent s’allongent.

« Est-ce cela le nouveau monde gay ? Un monde dans lequel les jeunes LGBT sont jetés dehors par leurs familles pour au final constater qu’ils sont également considérés comme des citoyens de seconde zone dans leur communauté, où ils viennent chercher amour et tolérance ? » s’interroge-t-il.

Article complet sur le site du Huffingtonpost (en anglais) :

The Queers Left Behind: How LGBT Assimilation Is Hurting Our Community’s Most Vulnerable