Légendaire terre hospitalière, la Côte d’Ivoire est connue pour son bon accueil des personnes de tout genre et venues de toute part. C’est dans cette optique qu’elle est désormais devenue une sorte de paradis pour les homosexuels africains.
L’Afrique, continent traditionnel et très conservateur, a beaucoup de mœurs, d’us et coutumes qu’elle souhaite préserver en dépit de la mondialisation accélérée. Plusieurs pays africains se refusent donc à accepter ouvertement l’homosexualité. Ce mode de vie, bien que très développé sur le continent africain, reste tabou et est même passif de peine de mort dans plusieurs pays africains ou de peine de prison (allant parfois jusqu’à 5 ans) dans d’autres. Les homosexuels africains sont donc obligés de cacher leur orientation sexuelle pour ne pas être démasqués et subir par la suite des violences physiques et la prison.
Si au Cameroun ou au Bénin l’homosexualité est fortement condamnée, en Côte d’Ivoire par contre, elle est dépénalisée, voire acceptée, bien que toujours quelque peu tabou. Les homosexuels ivoiriens vivent pleinement au vu et au su de tous leur sexualité même si quelquefois des actes ou manifestations homophobes viennent troubler leur quiétude. Mais de tels évènements sont très rares et de courte durée.
Les homosexuels africains opprimés dans leurs pays d’origine voient donc en Côte d’Ivoire le parfait eldorado pour vivre leur sexualité sans la crainte constante d’être lynchés, insultés ou incarcérés. Ils sont donc de plus en plus nombreux à y trouver refuge. En plus d’être totalement libres de s’afficher et de s’exprimer, ils reçoivent un accueil chaleureux de la part d’associations de promotion des minorités sexuelles. Ils sont logés dans des foyers et n’ont pas de problème particulier pour se trouver du travail.
L’ONG Alternative Côte d’Ivoire, principal organisme de lutte pour les droits des homosexuels du pays a été vivement encouragée par le président français François Hollande. Une convention a été signée entre cette ONG et la France qui lui a apporté une aide financière importante pour ses activités en faveur de l’homosexualité.
Source : ILGA, Afriquinfos