Rencontre internationale de GENEVE : le Code pénal sénégalais ne criminalise pas l’homosexualité, mais les « actes contre-nature »

          Homosexualité: le Sénégal sermonné par la Commision des droits de l’homme de l’ONUEmblem_of_the_United_Nations_svg

   Droit des homosexuels au Sénégal : de la nuance, en général…

          Hier mardi 22 octobre 2013, lors du deuxième passage du Sénégal à l’examen périodique universel de la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies, la question de l’homosexualité a été évoquée après la présentation du rapport présenté par le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba. Selon lui, l’article 319 du Code pénal sénégalais ne criminalise pas l’homosexualité, mais les « actes contre-nature » Interpelé par cette confusion sur la question de l’homosexualité, le représentant belge a proposé qu’il soit amendé à cause du « caractère criminel » des dispositions de cet article sur l’orientation sexuelle. Pour Me Kaba, il n’y a donc pas de pénalisation de l’homosexualité. « Ce n’est pas un délit d’être un homosexuel au Sénégal et il n’y a aucune poursuite contre un homosexuel », a-t-il expliqué…

Me Kaba a aussi évoqué quelques succès qui n’occultent pas les défis et les contraintes : le ministre de la Justice a expliqué la politique multisectorielle visant à lutter contre les mutilations génitales (excision) et d’autres formes de violence contre les femmes et les enfants. Il s’est également appesanti, entre autres, sur la recommandation de la dépénalisation des délits de presse qui est ainsi examinée dans le cadre d’un nouveau Code de la presse.

Voir aussi:  Afrique: droits fondamentaux bafoués… De la Gambie au Sénégal, l’inquiétude des homosexuels réfugiés dans le pays