elizabeth IISi la Russie est aujourd’hui épinglée pour son homophobie, la rédaction britannique de PinkNews tient à rappeler que même dans les royaumes de Sa Majesté la reine Elizabeth II des lois homophobes sont toujours en vigueur.

La monarque est en effet souveraine symbolique de tous les pays qui compose le « Commonwealth of Nations« , l’organisme international qui est né de ce qui était autrefois l’Empire britannique.

Elizabeth II a signé il y a quelques mois une nouvelle charte du Commonwealth qui interdit les discriminations fondées «sur le genre, la race, la couleur, la croyance, l’opinion politique ou d’autres motifs». L’orientation sexuelle et l’identité de genre n’en font pas explicitement partie mais les juristes considèrent que les «autres motifs» constituent des protections juridiques contre les normes contraires aux droits des personnes LGBT.

Le Commonwealth déclare que ses valeurs fondamentales sont « la démocratie, la liberté, la paix, l’État de droit et les mêmes droits pour tous. » Cependant, la liberté, la paix et les mêmes droits pour tous sont clairement refusés aux personnes  LGBT dans 41 des 54 pays qui sont des États membres (Antigua-et-Barbuda, Bangladesh, Barbade, Belize, Botswana, Brunei, Cameroun, Dominique, Gambie, Ghana, Grenade, Guyana, Îles Salomon, Jamaïque, Kenya, Kiribati, Lesotho, Malaisie, Malawi, Maldives, Maurice, Namibie, Nauru, Nigeria, Ouganda, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa-Occidentales, Seychelles, Sierra Leone, Singapour, Sri Lanka, Swaziland, Tanzanie, Tonga, Trinité-et-Tobago, Tuvalu, Zambie)

Parmi les 16 « royaumes du Commonwealth« , pays dont Elizabeth II est la souveraine constitutionnelle donc le Chef d’État,  figurent 11 pays où être homosexuel peut aboutir à une peine de prison ( Antigua et Barbuda, Barbade, Belize, Grenade, Îles Salomon, Jamaïque, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Tuvalu).