Les risques de faire une tentative de suicide seraient 13 fois supérieurs chez les jeunes homos que chez des hétérosexuels du même âge. (Enquête française de 2005 à l’occasion des 9èmes journées nationales de prévention du suicide)
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Depuis la fin des années 1990 (aux Etats-Unis d’abord, puis dans d’autres pays dont la France), les enquêtes les plus probantes ont mis en évidence un risque suicidaire plus élevé parmi les jeunes homosexuel(le)s – gays, lesbiennes, bisexuel(le)s, transgenres – et parmi ceux qui se questionnent sur leur identité sexuelle ou de genre.
L’homophobie est aujourd’hui le facteur de risque le mieux identifié pour comprendre cette sursuicidalité. Les phénomènes d’exclusion, de mépris et de stigmatisation peuvent en effet provoquer une perte d’estime de soi, une perte de confiance dans l’avenir et les autres. Le soupçon d’appartenance à une minorité sexuelle ou de non-conformité de genre – qui peut toucher tout jeune, indépendamment de son orientation sexuelle effective – conduit également souvent la personne qui le subit à une grande détresse qui favorise les symptômes suicidaires. »
« Les minorités sexuelles face au risque suicidaire – Acquis des sciences sociales et perspectives » Collection La santé en action – INPES (2010)
Les chiffres se sont un peu améliorés, mais restent préoccupants. Dialogai, dans le cadre de son projet Blues-Out, veut attirer l’attention du public sur la situation en Suisse aujourd’hui.
Dans le courant du mois de février, les résultats d’une recherche sur les risques de suicide chez les jeunes homosexuels et bisexuels en Suisse sera présentée à la presse et un forum de discution sera organisé.
Dialogai cherche des (jeunes) hommes gays ou bisexuels qui auraient fait une tentative de suicide ou auraient eu des idées suicidaires et qui seraient d’accord de témoigner de manière anonyme ou non de cette période de leur vie.
Merci de contacter Dialogai avant le 10 février
– par téléphone (022 906 40 40)
– par mail (michael@dialogai.org)